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- Catégorie : Remèdes de grand-mère : La santé par les plantes
- Mis à jour : mercredi 29 mai 2019 10:36
- Écrit par bio-enligne.com
L'impact du stress et la faculté d'adaptation de notre organisme
Le stress a des conséquences diverses, souvent difficiles à classer, en fonction des capacités de chaque individu. Chacun a une capacité d'adaptation au stress plus ou moins importante. Elle traduit son degré de vulnérabilité et lui permet d'accepter un niveau d'exposition aux agressions plus ou moins fort.
SOMMAIRE
I. Conséquences génériques du stress
Le stress correspond, en effet, à une agression sur l'organisme et ses différentes fonctions. Quand l'agression est trop forte ponctuellement ou survient de manière trop répétitive, elle dépasse les capacités d'adaptation de l'organisme. Les mécanismes de défense qui permettent d'alerter notre organisme sur les agressions qu'il subit et de lutter pour récupérer un état normal, c'est-à-dire un équilibre de nos fonctions physiologiques, sont alors dépassés.
Cela traduit un échec de ces moyens de défense. L'organisme ne fait plus face, le stress devient source de problèmes, d'effets délétères et nocifs pour la santé: c'est une phase d'épuisement qui s'installe.
II. Capacité d'adaptation au stress
La capacité d'adaptation au stress est directement liée à la maîtrise de soi d'une part, à la possibilité de maîtriser son propre environnement, d'autre part.
De manière imagée, on peut tenter d'expliquer les différents mécanismes du stress en prenant l'exemple d'une baignoire qui comprend trois parties:
a. Des robinets permettant de la remplir: ils sont plus ou moins larges.
b. Le contenu qui est fait de l'accumulation de stress.
c. Un trop plein et un système d'évacuation pour la vider.
L'exposition au stress est la source de remplissage de cette baignoire. Elle sera plus ou moins forte selon les agents stresseurs auxquels on est exposé. Cette exposition au stress peut être en partie maîtrisée par la capacité d'adaptation au stress.
La capacité d'adaptation au stress, c'est-à-dire la maîtrise des agents responsables du stress, qu'ils soient personnels ou environnementaux, permet de réduire la vitesse de remplissage, tout en laissant les robinets ouverts. Cette capacité d'adaptation doit être travaillée, car elle constitue un bon moyen de protéger l'organisme. Elle nécessite de connaître les agents stressants et de faire en sorte d'éviter tout contact avec eux.
Quand il est impossible d'éviter ce contact, l'objectif est de s'y préparer et de se mettre dans des conditions optimales d'invulnérabilité pour se protéger.
La baignoire dispose ensuite de tuyaux de déversement, pour éviter les débordements. Ils sont particulièrement actifs en cas de surexposition au stress et de capacités d'adaptation réduites. Ce sont des comportements ou attitudes qui, pour certains, sont sains et bons pour la santé et, pour d'autres, ne le sont pas.
III. Effets directs du stress sur la santé
1. Les activités anti-stress: l'activité physique ou culturelle, la vie affective, qui permettent d'évacuer le stress, doivent être favorisées et faire partie de votre vie.
2. Les conduites de dépendance (addictives), comme le tabac ou l'alcool, jouent effectivement un rôle positif sur la gestion du stress mais au détriment de la santé, car responsables des maladies chroniques.
3. Certaines pathologies, qui se développent sous l'effet des réactions au stress, et sont présentées sous le terme maladies psychosomatiques. Ces maladies atteignent souvent un organe fragile et traduisent un dépassement du processus de défense de l'organisme. Parmi elles, on peut citer les troubles psychiques de type dépression ou les insomnies: il convient de tout faire pour ne pas aller jusqu'à ce stade.
4. Enfin, l'accélération du processus de vieillissement est l'une des conséquences secondaires ultimes du stress. Des études complémentaires sont à faire sur ce thème.
La diversité des réactions au stress, l'usage parfois abusif du terme et le peu d'informations qui servent généralement à l'expliquer, engagent à considérer ses manifestations affirmées ou supposées avec prudence.
La question primordiale reste: le stress est-il responsable du problème ou ce problème, dont l'origine est à déterminer, génère-t-il le stress ?