Homoptères: Puceron, aleurode, cicadelle, cochenille et psylle

Puceron vert du pêcher: cycle de vie, symptômes et lutte bio

SOMMAIRE

I. Cycle de développement du puceron vert du pêcher


Nom scientifique de l'insecte: Myzus persicae (Sulzer) - Ordre: Homoptères - Famille: Aphididae.

Les pucerons verts déposent leurs œufs sur différentes espèces végétales cultivées ou adventices. Ces œufs éclosent pendant le début du mois d'avril et donnent naissance à des petits insectes aptères dont on distingue deux formes, les fondatrices ou les fondatrigènes.

Le puceron vert se développe selon deux cycles (En savoir plus, Cf. Biologie des pucerons):

a. Le premier est monoécique (ou monœcique) qui se déroule sur une seule et unique plante hôte. Les formes fondatrices se multiplient par parthénogénèse (génération de pucerons virginipares), produisant des pucerons ailés qui colonisent les cultures.

b. Par ailleurs, ces redoutables ravageurs peuvent aussi hiverner sous forme parthénogénétique, et cette fois ci, sans reproduction sexuée. Ce second cycle de développement des pucerons est associé à un changement de plantes hôtes.haut page magasin bio ligne

II. Symptômes du puceron vert du pêcher


Les feuilles du cœur, des différentes espèces végétales attaquées par les pucerons verts du pêcher, sont crispées et leurs bords deviennent enroulés. Sur la face inférieure, on aperçoit des insectes de petite taille (entre 2 et 3 mm de long) et de couleur vert.

Les pucerons sont généralement reconnaissables à leur rostre avec lequel ils piquent les feuilles. Ils se distinguent également par leurs deux petits tubes (cornicules ou siphuncule) présents à la partie postérieure de l'abdomen (Pour plus d'informations, Cf. Morphologie des pucerons).

Le miellat sécrété par les pucerons verts provoque l'apparition de brûlures et le développement de la fumagine sur les feuilles des plantes attaquées.

Les crispations, les enroulements, les brûlures et la fumagine sur le feuillage des végétaux, parasités par les pucerons verts, sont des dégâts directement observables et, dans l'absolue, ne sont pas véritablement graves.

Le risque majeur attribué à une infestation importante de cet insecte, est essentiellement sa capacité à véhiculer des maladies virales potentiellement très sérieuses. Le puceron est, en effet, un vecteur naturel, qui contribue à la propagation et à la dissémination de plusieurs viroses (jaunisse, mosaïque) provoquant des baisses significatives des rendements des plantes cultivée (betterave, pêcher, fraisier et tomate).haut page magasin bio ligne

III. Mesures à prendre contre les pucerons verts


Comme méthode préventive pour lutter contre les pucerons, Bio en ligne recommande de maîtriser les herbes adventices dans et autour les jardins bio. Ces plantes constituent, en effet, un refuge très apprécié permettant le développement du ravageur.

Vu leur pullulation très rapide, les pucerons doivent être traités dès l'apparition des premières colonies. Généralement, on considère que le seuil de tolérance se situe autour de deux individus de puceron pour une dizaine de plantes cultivées (cas de production maraîchère).

Comme traitement aphicide, on peut citer, à titre indicatif, l'usage de purin d'ortie. Notons également que les pucerons possèdent de nombreux auxiliaires naturels comme les syrphes et les coccinelles aphidiphages.haut page magasin bio ligne

Références bibliographiques de la boutique bio en ligne

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