Fertilisation et engrais naturels et bio

Gestion et contrôle de l'irrigation

Le succès d'une culture dépend strictement de la gestion de la solution nutritive, c'est à dire du choix de la formule nutritive et de la régulation des interventions d'irrigation.

Un pilotage précis de l'irrigation est fondamentale afin de réduire au maximum le volume de la solution drainée. D'une manière schématique, on peut différentier trois procédures de contrôle: La première est basée sur le climat, la seconde sur le sol et la dernière sur la plante.

SOMMAIRE

I. Méthode basée sur le climat


La méthode basée sur le climat est la procédure la plus utilisée pour déterminer comment piloter l'irrigation d'une culture. Elle permet d'estimer l'évapotranspiration des plantes en utilisant la formule basée sur la radiation et le coefficient cultural:

TR = Kc x Rg

Tr: Taux de transpiration - Kc: Coefficient cultural - Rg: Radiation solaire entrant dans la serre ou l'abri.

On peut notamment employer la formule de Penman Monteith. Cela implique la disponibilité des capteurs qui peuvent fournir les variables climatiques concernées à savoir la radiation solaire, la température et l'humidité de l'air.

Cette méthode est relativement fiable et simple, mais nécessite la connaissance du coefficient cultural empirique (Kc), ou dans le cas de la formule de Penman Monteith, les paramètres des plantes tels que l'indice foliaire et la conductance des stomates.haut page magasin bio ligne

II. Méthode basée sur le sol


Cette méthode est basée sur la mesure de quelques états variables du sol qui renseignent sur l'état de l'eau au niveau du sol. Les deux variables principalement contrôlées sont:

1. Le potentiel de l'eau relevé à l'aide de tensiomètre.

2. La teneur en eau du sol indiquée par des capteurs ou détecteurs en utilisant la méthode du Time Domain Reflectometry (TDR) ou Frequency Domain (FD).

La combinaison entre la méthode basée sur le climat et celle basée sur le sol est fortement recommandée quand c'est possible. Elle permet de vérifier la cohérence des données et la concordance des informations obtenues sur l'état de l'eau dans le sol et les demandes théoriques de la plante en eau. Ainsi, le décideur aura une bonne fiabilité pour une meilleure programmation de l'irrigation.

Le monitorage du taux de drainage est également recommandé car il permet un Feed-back Control de l'application de l'irrigation essentiellement dans le cas de la méthode basée sur le climat, si non le phénomène de la transpiration des plantes risque d'être erroné (sous ou surestimé).haut page magasin bio ligne

III. Méthode basée sur la plante


Cette méthode appelée aussi Speaking Plant est basée sur le monitorage des états variables de la plante (potentiel de l'eau de la feuille, température du couvert et le changement du diamètre de la tige), ou des variables de flux (flux de la sève).

Cette méthode reste onéreuse et complexe. Vient s'ajouter la difficulté de l'interprétation des données recueillies des différents états physiologiques de la plante.haut page magasin bio ligne

IV. Prise de décision dans la programmation de l'irrigation


Les étapes qui permettent de guider la prise de décision dans le pilotage de l'irrigation peuvent être résumées en quatre grands axes:

1. Observation des détecteurs et collecte des données et informations concernant le climat, le sol et la culture.

2. Analyse des informations en prenant en considération les avantages et les contraintes. Cette étape est primordiale car elle suppose la connaissance des techniques et modèles par l'intervenant.

3. Prise de décision en prenant en considération les contraintes liées à la qualité et la disponibilité de l'eau et les caractéristiques du système de l'irrigation (goutte à goutte).

4. Validation du choix et l'exécution de la tâche.haut page magasin bio ligne

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